Histoire de  Sindères

Histoire de Sindères

Sindères viendrait du gascon sandèra (lat.semita + suffixe collectif aria, « endroit où abondent les chemins »). L’étude de toponymes locaux « Bioué, Treuil » conforte l’existence d’anciens carrefours. Or la voie romaine dite d’Antonin, au IIIème siècle de notre ère, reliant Bordeaux à l’Espagne, passait à cet endroit. La ville-étape de Coaequosa serait située sur ce nœud de communications.

Une occupation humaine remontant à la protohistoire (Bronze moyen, final et 1er Age du Fer, entre le XIIème et le VIIIème siècle av.J.C), a pu être identifiée le long du ruisseau de  Sindères. On y a trouvé des fragments de grands vases décorés par des pastilles de pâte, des cordons étirés, des coups d’ongle, un gobelet entier, ainsi que des produits d’industrie lithique en silex, armatures de flèche à aileron, grattoirs.

L’église « Sancta Maria de Sinzères » signalée au XIIème siècle, est d’origine romane, fortifiée. C’est une construction massive, étayée par plusieurs contreforts, dotée d’une tour-clocher carrée. L’entrée était protégée par une bretèche, dont il reste un vestige, une croix monolithique sculptée représentant le Christ et St Michel. Il subsiste sous le toit, un chemin de ronde qui permettait de surveiller les environs.

A côté se trouve la fontaine "houn de Ste Magdeleine", très renommée et fréquentée pour soulager les embarras gastriques. On lui attribue de nombreuses légendes.

Pays de vastes landes, domaine des troupeaux de moutons, les terres furent boisées à partir de 1857, l’ouverture de la ligne de chemin de fer de Morcenx à Uza en 1889 permettant l’évacuation des bois.



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